Lutter contre la "ghettoïsation" des écoles

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Pour que les écoles qui accueillent de nombreux élèves d'origine étrangère redeviennent des écoles avec une mixité sociale, le projet "School in Zicht" va directement à la rencontre des parents et des écoles de quartier.

Est appliqué à:
Lokeren, Malines, Saint-Nicolas [Voir plus de communes][Voir moins de communes]

Quoi?

Le projet "School in Zicht" cherche à convaincre les parents très qualifiés d'origine principalement belge de choisir des écoles de quartier pour leurs enfants au lieu d’écoles élitistes.

Qui?

"School in Zicht" profite du soutien de la Région flamande et des Villes de Lokeren, Malines et Saint-Nicolas où le projet est actif.

Pourquoi?

Ce projet veut stimuler la mixité sociale dans les écoles de quartier.

Le projet "School in zicht" veut lutter contre la "ghettoïsation" dans l’enseignement fondamental. Comment? En agissant sur les deux acteurs directement concernés par le phénomène, à savoir les écoles de quartier et les parents de statut aisé ou moyen qui ne font plus le choix d’envoyer leurs enfants dans ces écoles par crainte d'un niveau d'enseignement trop faible.

L’initiative a débuté en 2010 à Lokeren. Elle s’est ensuite étendue en 2014 à Malines et en 2015 à Saint-Nicolas. Et la Ville de Wetteren va lui ouvrir ses portes dès l’année scolaire 2018-2019.

Le projet se compose de trois grands piliers.

- Il vise tout d’abord à informer et à réunir des parents au moyen de soirées d’information sur le projet, de journées portes ouvertes lors desquelles ils peuvent visiter jusqu’à trois écoles en un jour et de soirées de feed-back permettant aux parents de résumer leurs impressions.

- En deuxième lieu, les écoles sont aussi conscientisées, car il est important qu’elles comprennent la plus-value d’une mixité sociale pour leurs élèves. "School in zicht" leur indique les obstacles qu’elles créent souvent elles-mêmes pour les parents aisés en adaptant entièrement leur fonctionnement à un public défavorisé. Durant cette phase, le feed-back qui a été recueilli auprès des parents lors des journées portes ouvertes est partagé de manière anonyme avec l’école.

- Enfin, on cherche à accompagner les écoles et les parents après l’inscription en étant très attentif à ne pas favoriser à nouveau un public aisé, mais en recherchant des voies intermédiaires pour une approche qui profite à tous.

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